Sainte Germaine de Pibrac

Née Germaine Cousin en 1579, très vite orpheline de sa mère, elle est maltraitée par la nouvelle épouse de son père.

Scrofuleuse (porteuse de ganglions d'origine tuberculeuse au niveau du cou: ces écrouelles que les rois de France étaient censés guérir le jour de leur sacre), et paralysée de la main droite, elle garde les moutons à Pibrac, en boudure de la Fôret de Bouconne. Elle meurt en 1601 à 22 ans, et est enterrée dans l'église de Pibrac.



La tradition rapporte 3 miracles de son vivant

"Le Miracle des Fleurs ou des Roses"

Elle avait pour habitude de partager son pain avec les pauvres, au grand dam de sa belle-mère. Un jour qu'elle lui demandait d'ouvrir son tablier, au lieu du pain attendu apparaît un bouquet de roses en plein hiver.

"Le Miracle de la Traversée du Courbet"

Pour aller à la messe elle doit traverser le Courbet. Un jour que les pluies ont transformé le ruisseau en torrent, les eaux s'écartent pour la laisser passer à pieds secs.

"Le Miracle de la Quenouille"

Pour aller à la messe elle laisse ses moutons sous la garde de sa quenouille qui maintient également les loups à distance.



À l'occasion de l'inhumation d'un membre de sa famille, on retrouve 40 ans après son corps intact. Bientôt, les miracles recommencent et les pèlerins affluent.

Germaine Cousin a été béatifiée en 1854 et déclarée sainte en 1867. Ses reliques reposent dans l'église dans une châsse en cuivre.



Tous les 15 juin, ses reliques sont transportées de l'église à la basilique, dont la première pierre fut posée en 1901.

La construction de cette basilique, financée par des souscriptions et les dons des fidèles et des pèlerins, fut cahotique, et interrompue par les deux guerres et le manque de fonds. Finalement on décida de remplacer les briques foraines qui n'étaient plus fabriquées par le béton, et la basilique fut consacrée en 1967.



La maison où vécut Sainte-Germaine est toujours visible aujourd'hui, au nord-ouest de la ville, sur une route qui mène à la forêt domaniale de Bouconne.

La maison paternelle
L'église paroissiale
La basilique (Éditions d'Art Larrey - Toulouse)
Le château (Éditions d'Art Larrey - Toulouse)

Construit à partir de 1540, puis restauré à partir de 1887 (Wikipedia)

Il appartient à la famille Dufaur de Pibrac, dont le plus illustre représentant fut Guy Dufaur de Pibrac. Né en 1529, d'un père président du Parlement de Toulouse, lui-même sera successivement conseiller au Parlement de Toulouse, député du Languedoc aux États Généraux , conseiller d'État, président du Parlement de Paris, enfin Chancellier de Henri III. Il meurt en 1584.


Mais il est aussi connu comme poète, auteur des "Quatrains", des "Plaisirs de la Vie Rustique"...